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Les Chants de marins (3)

Sur cette page pêle-mêle quelques morceaux sur le Web :
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Jean-François de Nantes Hardi les Gars, vire au Guindeau !
Loguivy de la mer Tri martelod
la paimpolaise Pauvre marin
La Danae Adieu Madras, Adieu Foulards
Il était un petit navire Les gars de la marine

 

Jean-François de Nantes

Chanson à hisser

DO]C'est Jean-François de Nantes
Oué! [LA7]oué! [REm7]oué!
Gabier de la Fringante
Oh! mes [SOL7]boués!
Jean-Fran[DO]çois!

Débarque de campagne
Fier comm' un roi d'Espagne

En vrac dedans sa bourse
Il a vingt mois de course

Une montre une chaîne,
Qui vaut une baleine!

Branl'-bas chez son hôtesse,
Carambole et largesse

La plus belle servante,
L'emmèn' dans sa soupente

De concert avec elle
Navigue sur la mer belle

En vidant la bouteille
Tout son or appareille

Montre, chaîn' se balladent
Jean-François est malade

A l'hôpital de Nantes
Jean-François se lamente

Et les draps de sa couche,
Déchire avec sa bouche

Pauvr' Jean-François de Nantes!
Gabier de la "Fringante"

Hardi les Gars, vire au Guindeau !
Chanson à virer au guindeau

[DO]Hardi, les gars, vire au guindeau,
Good[SOL7]bye, farewell, good bye fare[DO]well,
Hardi les gars, adieux Bordeaux
Hourrah, oh ! [RE7]Mexico, O, O, [SOL]O,
Au [DO]cap Horn[SOL7]il ne fera pas[LAm]chaud, Haul away, [REm]Hé !
Ou latch’aller ! Pour faire la pêche, au cachalot,
[SOL7]Ha ! L’matelot, et ho-hisse et [DO]ho !

Plus d’un y laissera sa peau,
Good bye, farewell, good bye farewell
Adieu misère, adieu bateau,
Hourrah, oh ! Mexico, O, O, O,
Et nous irons, à Valparaiso, Haul away, Hé !
Ou latch’aller ! Ou d’autre y laisseront leurs os.
Ha ! L’matelot, et ho-hisse et ho !

Ceux qui r’viendront, pavillon haut,
Good bye, farewell, good bye farewell
C’est l’premier brin de matelot,
Hourrah, oh ! Mexico, O, O, O,
Pour border, ils seront tous à flot, Haul away, Hé !
Ou latch’aller ! Bon pour la fille, et le couteau,
Ha ! L’matelot, et ho-hisse et ho !

Jean Quémeneur

 

Remarque : Le coeur qui demande "Où ça p’tit Jean" n'est pas
obligatoire et ne figure pas dans toutes les versions connues.

[Sol] Il s'appelait Jean Quémeneur,
C'était le fils d'une demi- [Re7] soeur
De la fameuse Madame Lar [Sol] reur,
La grande Horten [Re] se,
[Sol] Celle qui tenait un caboulot
"Aux gars de Dinard et d'Saint-Ma [Re] lo"
Tout près d'la [Lam] caserne du Dé [Sol] pôt
Le Cœur : Où ça p’tit Jean ?
A Recou [La7] vran [Re7] an[Sol] ce !.

Qui n'a pas connu ces gens là?
C'était parent aux Kervella
Qui faisaient tant de tralalas
Et d'manigances
Portant voilettes et grands chapeaux,
Qu'on aurai dit, ou peut s'en faut,
Qu'ça fréquentait des amiraux

Le Cœur : Où ça p’tit Jean ?
A Recouvrance...

Son père était pompier au Port,
Travaillant peu mais buvant fort,
Et jamais content de son sort
Comme bien on pense.
Avec sa pipe et son fanal
Il s'balladait dans l'Arsenal,
De l'Arrière-Garde au Fer-à-Cheval

Le Cœur : Où ça p’tit Jean ?
A Recouvrance...

Sa mère était une Kermarec,
Vous savez bien d'Lambezellec,
Une grosse sentant du bec,
Qui n'eut pas d'chance
Avec Jean, son premier mari,
Bon garçon, mais faible d'esprit,
Qui dans son grenier se pendit,

Le Cœur : Où ça p’tit Jean ?
A Recouvrance ....

C'est par une nuit qu'il vit le jour
Au 13 de la rue de la Tour,
Il faisait noir comme dans un four,
Et puis, pas d'chance.
Avec ça un vrai temps d'canard,
D'la pluie, du vent et du brouillard
Ce qui mit la sag'femme en r'tard

Le Cœur : Où ça p’tit Jean ?
A Recouvrance ....

Mais le malheur vint, qui l'eût cru !
Son père, un soir qu'il était bu,
Tomba sur la tête et mourut
Sans connaissance...
Et sa mère eut ce mot touchant :
Gast ! me voilà veuve à présent,
J'aurai plus d'père pour mon enfant

Le Cœur : Où ça p’tit Jean
A Recouvrance ....

Puis sa mère mourut à son tour
Toujours au 13 d'la rue d'la Tour,
Mais sa tante Yvonne Marchadour
Qu'avait d'l'aisance
Et du coeur autant que d'l'argent,
Jura, le soir de l'enterr'ment,
De veiller sur le pitit Jean

Le Cœur : Où ça p’tit Jean ?
A Recouvrance ....

Comme tous les petits enfants,
Il eut la "cocotte" à cinq ans,
Et la "toque" pendant que'qu'temps...
Bref, son enfance
Fut celle de tous les moutards
Que, légtimes ou bien batards
On voit courir sur les remparts...

Le Cœur : Où ça p’tit Jean ?
A Recouvrance...

Puis il grandit. Quand il fut grand,
Travailleur et intelligent,
Il voulut faire un vétéran,
Ici commence
L'histoire de ses amours avec
Marie-Madeleine Poulaouec,
La nièce à Jean-François Cusec

Le Cœur : Où ça p’tit Jean ?
A Recouvrance ....

Elle était jolie comme un coeur,
Il l'épousa, fou de bonheur,
En notre Eglise Saint-Sauveur,
Ah ! Quelle bombance !
Aussi quell' gaieté, quel entrain
Jusqu'à trois heur' lend'main matin,
Dans les salons du P'tit Jardin

Le Cœur : Où ça p’tit Jean ?
A Recouvrance ....

Mais à cinq ou six jours de là
Cette drôlesse le trompa
Avec in Sigond Mait' Calfat
Plein de prestance,
Un Sergent Major, un Fourrier,
Un Commis du port, un Pompier,
L'Agent Paugam et tout l'quartier

Le Cœur : Où ça p’tit Jean ?
A Recouvrance ....

Pis v'là ti pas qu'à Kervalon
Femme sans coeur et sans raison
Ell' fit d'un Quartier Mait' Clairon
La connaissance.
Ils s'en allèr', bras d'sous, bras d'sus
Au pardon d'la Chapell' Jésus,
Depuis on n'les a plus revus

Le Cœur : Où ça p’tit Jean ?
A Recouvrance ....

Le pauvre Jean, pour oublier,
Se mit à boire, à s'arsouiller
Dans tous les bistrots du quartier,
A l'Espérance,
Au débit d'la mère Pouliquen,
Et même "Au retour du Tonkin",
On n'voyait qu'lui soir et matin

Le Cœur : Où ça p’tit Jean ?
A Recouvrance ....

Bref, un soir qu'il ventait très fort,
Roulant de tribord à bâbord,
Il finit dans le fond du Port
Son existence,
Ayant voulu, le pauvr'garçon,
Aidé d'son ami Kerouanton,
Larguer l'amarre du pitit Pont

Le Cœur : Où ça p’tit Jean ?
A Recouvrance ...

 

Loguivy de la mer

Loguivy de la mer loguivy de la mer

tu regardes mourir tes derniers vrais marins

loguivy de la mer au fond de ton vieux port

s’entassent les carcasses des bateaux déjà morts

ils reviennent encore à l'heure des marées s'asseoir sur le muret le long de la jetée ils regardent encore au delà de Bréhat respirant le parfum du vent qui les appelle mais s'il est révolu le temps des terres neuvas la race des marins chez nous ne s'en va pas

refrain

ils ont connu le temps où la voile était reine ils parlent des haubans des focs et des misaines de tout ce qui a fait le charme de leur vie et qu'ils emporteront avec eux dans l'oubli mais s'il est révolu le temps des caps-horniers il reste encore chez nous d'la graine d'aventurier

refrain

je n'ai jamais su dire ce que disent leurs yeux perdus dans ses visages burinés par le vent ces beaux visages d'hommes ces visages de vieux qui savent encore sourire et dire à nos vingt ans remettez vos cabans et rompez les amares allez y de l'avant et tenez bon la barre

tri martelod

Tri martelod yaouank, ra la la, la digatra (Trois jeunes matelots)
Tri martelod yaouank o voned da veaji (Allaient en voyage)
O voned da veaji, gé, o voned da veaji, (Le vent les emmena)
Gand n’ael oant bet kaset, tra la la, la digatra (Vers un pays nouveau)
Gand n’ael oant bet kaset beteg an douar nevez

E kichen mein ar veilh… (Près de la pierre d’un moulin)
O deus mouilhet o eriou… (Ils ont mouillé l’ancre)
Hag e-barz ar veilh-ze (Et dans ce moulin)
E oa eur zervichourez (Il y avait une servante)

Hag hi goulenn ganin… (Et elle de me demander)
Pelec’h peus grêt konesañs… (Où fera t’on connaissance ? )
En Naoned’n eur marhad, (A Nantes, au marché)
En eur joazis eur walenn (Nous choisirons un anneau)

Ni zimezo hon daou… (Nous nous marierons tous deux)
Hag al’ barz eun tiegez… (Et nous irons dans une maison)
Ni ‘rai ‘n tieegez mad (Nous aurons une bonne maison)
Ha pa n’eus ket avantaj ! (Et pourquoi pas davantage…)

Echu eo ma chanson… (Ma chanson est finie,)
An hini oar a gano c’hoaz, (Celui qui sait chantera encore)
An hini oar a gano skler, (Celui qui sait chantera clair)
An hini oar a gontinu… (Celui qui sait la continue.)

 


la paimpolaise

Quittant ses genêts et ses landes
 Quand le Breton se fait marin
 Pour aller aux pêches d'Islande
 Voici quel est le doux refrain
 Que le pauvre gars
Fredonne tout bas :

refrain:

J'aime Paimpol et sa falaise
 Son église et son Grand Pardon
 J'aime surtout ma Paimpolaise
 Qui m'attend au pays Breton

 Quand les marins quittent nos rives
 Le vieux curé leur dit : bon vent
 Priez souvent Monsieur Saint-Yves
 Qui nous voit des cieux toujours bleus
 Et le pauvre gars
Fredonne tout bas :

 Le ciel est moins bleu, n'en déplaise
 A Saint-Yvon , notre patron
 Que les yeux de la Paimpolaise
 Qui m'attend au pays Breton

 Guidé par la petite étoile
 Le vieux patron d'un côtre fin
 Dit souvent que sa blanche voile
 Semble l'aile du Séraphin
 Et le pauvre gars
Fredonne tout bas :

 Ta voilure, mon vieux Jean Blaise
 Est moins blanche au mât d'artimon
 Que la coiffe de la Paimpolaise
 Qui m'attend au pays Breton

Le brave Islandais sans murmure,
Jette la ligne et le harpon,
Puis dans un relent de saumure,
Il se couche dans l'entrepont...
Et le pauvre gars
Soupire tout bas :

Je serions bien mieux à mon aise,
Devant un joli feu d'ajonc,
A côté de la Paimpolaise,
 Qui m'attend au pays Breton

Mais souvent l'Océan qu'il dompte
Se réveille, lâche et cruel,
Et lorsque le soir, on se compte,
Bien des noms manquent à l'appel...
Et le pauvre gars
Fredonne tout bas :

Pour combattree la flotte anglaise,
Comme il faut plus d'un moussaillon,
J'en caus'rons à ma Paimpolaise,
En rentrant au pays Breton.

Puis quand les vagues le désigne,
L'appelant de sa grosse voix,
Le brave Islandais se résigne,
En faisant un signe de croix...
Et le pauvre gars
Quand vient le trépas,

Serrant la médaille qu'il baise,
Glisse dans l'Océan sans fond
En songeant à la Paimpolaise
Qui l'attend au pays Breton.

Pauvre marin

Pauvre ma[FA]rin, revient de [DO7]guerre, tout [FA]doux. (Bis)
Tout [SIb]mal chau[FA]ssé, tout mal vê[DO]tu,
Pauvre marin, d’ou reviens-tu, tout [FA]doux.

Madame, je reviens de guerre, tout, doux. (Bis)
Qu’on apporte ici du vin blanc
Que le marin boive en passant tout doux.

Pauvre marin, se mit à boire, tout doux. (Bis)
Se mit à boire, et à chanter,
La belle hôtesse a soupiré, tout doux.

Qu’avez-vous donc, dame l’hôtesse, tout doux (Bis)
Regrettez-vous votre vin blanc,
Que le marin boit en passant, tout doux.

C’est pas mon vin, que je regrette, tout doux (Bis)
Mais c’est la mort de mon mari,
Monsieur vous ressemblez à lui, tout doux.

Mais, dîtes moi, dame l’hôtesse, tout doux, (Bis)
Vous aviez de lui trois enfants,
Vous en avez quatre à présent, tout doux.

On m’a écrit, de ses nouvelles, tout doux (Bis)
Qu’il était mort et enterré,
Et je me suis remarié, tout doux.

Pauvre marin, finit son verre, tout doux (Bis)
Tout mal vêtu, tout mal chaussé,
S’en retourna au bâtiment, tout doux.

La Danae

C’é [FA] tait une frégate, lon la,
C’é [DO7] tait une fré [FA] gate,
S’app' [DO7] lait « La Danaé »,
Larguez les [LA7] ris dans les bass’ [REm] voiles
S’app' [DO7] ait « La Danaé »
Larguez les [LA7] ris [DO7] dans les hu [FA] niers.

A son premier voyage, lon la,
A son premier voyage,
La frégate a sombré

Et de tout l’équipage, lon, la,
Et de tout l’équipage,
Un gabier s’est sauvé

Il aborde sur une plage lon, la,
Il aborde sur une plage,
Il savait bien nager.

Il trouve sur le rivage, lon, la,
Il trouve sur le rivage,
Une belle éplorée.

Pourquoi pleurer, la belle lon, la,
Pourquoi pleurer la belle,
Pourquoi si tant pleurer.

Je pleure mon pucelage, lon, la,
Je pleure mon pucelage,
Qu’est dans la mer tombé.

Qu’donnerez vous, la belle, lon, la
Qu’donnerez vous, la belle,
A c’ui qui vous l’rendra .

Lui en ferait offrande, lon, la,
Lui en ferait offrande,
Avec mon amitié

A la première plonge, lon la,
A la première plonge
L’gabier n’a rien trouvé.

A la centième plonge lon, la,
A la centième plonge,
L’gabier s’est noyé.

Car jamais pucelage, lon, la,
Car jamais pucelage,
Perdu, n’est retrouvé

 

ADIEU MADRAS, ADIEU FOULARDS

Traditionnel

Adieu foula', adieu mad'as
Adieu guenda , adieu collier-chou
Dou-dou à moi , y va pa'ti' (bis)
Hélas , hélas , c'est pou' toujou' (bis)

Bonjou' , monsieur le capitaine
Bonjou' , monsieur le commandant
Moi veni' fai' an ti pétition (bis)
Pou' vous laisser dou-dou moi ,ben à moi (bis)

Mademoiselle , il est t'op ta'
La consigne est déjà signée
Le navi' est su' la bouée (bis)
D'un instant , il va appa'eiller (bis)

Bel bateau a qui dans la 'eclade
Qui s'en dou-dou moi pou' mener ailleu'
Dou-dou à moi ,y va pa'ti' (bis)
Hélas , hélas c'est pour toujou' (bis)

Adieu foula', adieu mad'as
Adieu guenda , adieu collier-chou
Dou-dou à moi , y va pa'ti' (bis)
Hélas , hélas , c'est pou' toujou' (bis)

Il était un petit navire

 

Il était un petit navire
Il était un petit navire
Qui n'avait ja, ja, jamais navigué
Qui n'avait ja, ja, jamais navigué
Ohé, ohé...
Ohé, ohé Matelot
Matelot navigue sur les flots
Ohé, ohé Matelot
Matelot navigue sur les flots
Il entreprit un long voyage
Il entreprit un long voyage
Sur la mer mé, mé, Méditérannée
Sur la mer mé, mé, Méditérannée
Ohé, ohé...
Ohé, ohé Matelot
Matelot navigue sur les flots
Ohé, ohé Matelot
Matelot navigue sur les flots
Au bout de cinq à six semaines
Au bout de cinq à six semaines
Les vivres vin, vin, vinrent à manquer
Les vivres vin, vin, vinrent à manquer
Ohé, ohé...
On tira z'à la courte paille
On tira z'à la courte paille
Pour savoir qui, qui, qui serait mangé
Pour savoir qui, qui, qui serait mangé
Ohé, ohé...
Le sort tomba sur le plus jeune
Le sort tomba sur le plus jeune
Bien qu'il ne fut, fut, fut pas très épais
Bien qu'il ne fut, fut, fut pas très épais
Ohé, ohé...
On cherche alors à quelle sauce
On cherche alors à quelle sauce
Le pauvre enfant se, se, serait mangé
Le pauvre enfant se, se, serait mangé
Ohé, ohé...
L'un voulait qu'on le mit à frire
L'un voulait qu'on le mit à frire
L'autre voulait le, le fricasser
L'autre voulait le, le fricasser
Ohé, ohé...
Pendant qu'ainsi on délibère
Pendant qu'ainsi on délibère
Il monta sur, sur, sur, le grand hunier
Il monta sur, sur, sur, le grand hunier
Ohé, ohé...
Ohé, ohé Matelot
Matelot navigue sur les flots
Ohé, ohé Matelot
Matelot navigue sur les flots
Il fit au ciel une prière
Il fit au ciel une prière
Interrogeant, geant, geant l'immensité
Interrogeant, geant, geant l'immensité
Ohé, ohé...
Ohé, ohé Matelot
Matelot navigue sur les flots
Ohé, ohé Matelot
Matelot navigue sur les flots
O sainte Vierge, ô ma patronne
O sainte Vierge, ô ma patronne
Empêchez-les, les, les de me manger
Empêchez-les, les, les de me manger
Ohé, ohé...
Au même instant un grand miracle
Au même instant un grand miracle
Pour l'enfant fut, fut, fut réalisé
Pour l'enfant fut, fut, fut réalisé
Ohé, ohé...
Des p'tits poissons dans le navire
Des p'tits poissons dans le navire
Sautèrent bientôt, tôt, tôt par milliers
Sautèrent bientôt, tôt, tôt par milliers
Ohé, ohé...
On les prit on les mit à frire
On les prit on les mit à frire
Et le p'tit mousse, mousse, mousse fut sauvé
Et le p'tit mousse, mousse, mousse fut sauvé
Ohé, ohé...

 

LES GARS DE LA MARINE

 

Quand on est matelot ,
On est toujours sur l'eau.
On visite le monde ;
C'est le métier le plus beau . ( bis )
Du pôle sud au pôle nord ;
Dans chaque petit port,
Plus d'une fille blonde,
Nous garde ses trésors. ( bis )
Nous n'avons pas de pognon,
Mais comme compensation,
A toutes nous donnons,
Un p'tit morceau d'not ' pompom .

REFRAIN
C'est nous les gars de la Marine,
Quand on est dans les Cols Bleus,
On a jamais froid aux yeux.
Partout, du Chili jusqu'en Chine
On les reçoit à bras ouverts
Ces vieux loups de mer .
Quand une fille nous chagrine ,
On se console avec la mer (avec la mer).
C'est nous les gars de la Marine ,
Du plus p'tit jusqu'au plus grand ,
Du mousaillon au Commandant .

Les amours d'un Col Bleu
Ca n'dure qu' un jour ou deux,
A peine le temps de s'plaire
Et de se dire adieu. (bis)
On a un peu de chagrin,
Ca passe comme un grain.
Ces plaisirs de la terre
C'est pas pour les marins (bis)
Nous n'avons pas le droit
De vivre sous un toit .
Pourquoi une moitié
Quand on a le monde entier .

 

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