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Jean-François de Nantes | Hardi les Gars, vire au Guindeau ! | ||
Loguivy de la mer | Tri martelod | ||
la paimpolaise | Pauvre marin | ||
La Danae | Adieu Madras, Adieu Foulards | ||
Il était un petit navire | Les gars de la marine |
Jean-François de Nantes
Chanson à hisser
DO]C'est Jean-François de Nantes
Oué! [LA7]oué! [REm7]oué!
Gabier de la Fringante
Oh! mes [SOL7]boués!
Jean-Fran[DO]çois!
Débarque de
campagne
Fier comm' un roi d'Espagne
En vrac dedans
sa bourse
Il a vingt mois de course
Une montre une
chaîne,
Qui vaut une baleine!
Branl'-bas chez
son hôtesse,
Carambole et largesse
La plus belle
servante,
L'emmèn' dans sa soupente
De concert avec
elle
Navigue sur la mer belle
En vidant la
bouteille
Tout son or appareille
Montre, chaîn'
se balladent
Jean-François est malade
A l'hôpital de
Nantes
Jean-François se lamente
Et les draps de
sa couche,
Déchire avec sa bouche
Pauvr'
Jean-François de Nantes!
Gabier de la
"Fringante"
Hardi les Gars, vire au Guindeau !
Chanson à virer au guindeau
[DO]Hardi, les gars, vire au guindeau,
Good[SOL7]bye, farewell, good bye fare[DO]well,
Hardi les gars, adieux
Bordeaux
Hourrah, oh ! [RE7]Mexico, O, O, [SOL]O,
Au [DO]cap Horn[SOL7]il ne fera pas[LAm]chaud, Haul away, [REm]Hé !
Ou latchaller ! Pour
faire la pêche, au cachalot,
[SOL7]Ha ! Lmatelot, et ho-hisse et [DO]ho !
Plus dun y
laissera sa peau,
Good bye, farewell, good
bye farewell
Adieu misère, adieu
bateau,
Hourrah, oh ! Mexico, O, O,
O,
Et nous irons, à
Valparaiso, Haul away, Hé !
Ou latchaller ! Ou
dautre y laisseront leurs os.
Ha ! Lmatelot, et
ho-hisse et ho !
Ceux qui
rviendront, pavillon haut,
Good bye, farewell, good
bye farewell
Cest lpremier
brin de matelot,
Hourrah, oh ! Mexico, O, O,
O,
Pour border, ils seront
tous à flot, Haul away, Hé !
Ou latchaller ! Bon
pour la fille, et le couteau,
Ha ! Lmatelot, et
ho-hisse et ho !
Jean Quémeneur
Remarque
: Le coeur qui demande "Où ça ptit Jean" n'est pas
obligatoire et ne figure
pas dans toutes les versions connues.
[Sol]
Il
s'appelait Jean Quémeneur,
C'était le fils
d'une demi- [Re7]
soeur
De la fameuse
Madame Lar [Sol]
reur,
La grande Horten [Re] se,
[Sol] Celle qui tenait un
caboulot
"Aux gars de
Dinard et d'Saint-Ma [Re] lo"
Tout près d'la [Lam] caserne du Dé [Sol] pôt
Le Cur : Où ça ptit Jean ?
A Recou [La7] vran [Re7] an[Sol] ce !.
Qui
n'a pas connu ces gens là?
C'était parent aux
Kervella
Qui faisaient tant
de tralalas
Et d'manigances
Portant voilettes
et grands chapeaux,
Qu'on aurai dit, ou
peut s'en faut,
Qu'ça fréquentait
des amiraux
Le
Cur : Où
ça ptit Jean ?
A Recouvrance...
Son
père était pompier au Port,
Travaillant peu
mais buvant fort,
Et jamais content
de son sort
Comme bien on
pense.
Avec sa pipe et son
fanal
Il s'balladait dans
l'Arsenal,
De l'Arrière-Garde
au Fer-à-Cheval
Le
Cur : Où
ça ptit Jean ?
A Recouvrance...
Sa
mère était une Kermarec,
Vous savez bien
d'Lambezellec,
Une grosse sentant
du bec,
Qui n'eut pas
d'chance
Avec Jean, son
premier mari,
Bon garçon, mais
faible d'esprit,
Qui dans son
grenier se pendit,
Le
Cur : Où
ça ptit Jean ?
A Recouvrance ....
C'est
par une nuit qu'il vit le jour
Au 13 de la rue de
la Tour,
Il faisait noir
comme dans un four,
Et puis, pas
d'chance.
Avec ça un vrai
temps d'canard,
D'la pluie, du vent
et du brouillard
Ce qui mit la
sag'femme en r'tard
Le
Cur : Où
ça ptit Jean ?
A Recouvrance ....
Mais
le malheur vint, qui l'eût cru !
Son père, un soir
qu'il était bu,
Tomba sur la tête
et mourut
Sans
connaissance...
Et sa mère eut ce
mot touchant :
Gast ! me voilà
veuve à présent,
J'aurai plus
d'père pour mon enfant
Le
Cur : Où
ça ptit Jean
A Recouvrance ....
Puis
sa mère mourut à son tour
Toujours au 13 d'la
rue d'la Tour,
Mais sa tante
Yvonne Marchadour
Qu'avait
d'l'aisance
Et du coeur autant
que d'l'argent,
Jura, le soir de
l'enterr'ment,
De veiller sur le
pitit Jean
Le
Cur : Où
ça ptit Jean ?
A Recouvrance ....
Comme
tous les petits enfants,
Il eut la
"cocotte" à cinq ans,
Et la
"toque" pendant que'qu'temps...
Bref, son enfance
Fut celle de tous
les moutards
Que, légtimes ou
bien batards
On voit courir sur
les remparts...
Le
Cur : Où
ça ptit Jean ?
A Recouvrance...
Puis
il grandit. Quand il fut grand,
Travailleur et
intelligent,
Il voulut faire un
vétéran,
Ici commence
L'histoire de ses
amours avec
Marie-Madeleine
Poulaouec,
La nièce à
Jean-François Cusec
Le
Cur : Où
ça ptit Jean ?
A Recouvrance ....
Elle
était jolie comme un coeur,
Il l'épousa, fou
de bonheur,
En notre Eglise
Saint-Sauveur,
Ah ! Quelle
bombance !
Aussi quell'
gaieté, quel entrain
Jusqu'à trois
heur' lend'main matin,
Dans les salons du
P'tit Jardin
Le
Cur : Où
ça ptit Jean ?
A Recouvrance ....
Mais
à cinq ou six jours de là
Cette drôlesse le
trompa
Avec in Sigond
Mait' Calfat
Plein de prestance,
Un Sergent Major,
un Fourrier,
Un Commis du port,
un Pompier,
L'Agent Paugam et
tout l'quartier
Le
Cur : Où
ça ptit Jean ?
A Recouvrance ....
Pis
v'là ti pas qu'à Kervalon
Femme sans coeur et
sans raison
Ell' fit d'un
Quartier Mait' Clairon
La connaissance.
Ils s'en allèr',
bras d'sous, bras d'sus
Au pardon d'la
Chapell' Jésus,
Depuis on n'les a
plus revus
Le
Cur : Où
ça ptit Jean ?
A Recouvrance ....
Le
pauvre Jean, pour oublier,
Se mit à boire, à
s'arsouiller
Dans tous les
bistrots du quartier,
A l'Espérance,
Au débit d'la
mère Pouliquen,
Et même "Au
retour du Tonkin",
On n'voyait qu'lui
soir et matin
Le
Cur : Où
ça ptit Jean ?
A Recouvrance ....
Bref,
un soir qu'il ventait très fort,
Roulant de tribord
à bâbord,
Il finit dans le
fond du Port
Son existence,
Ayant voulu, le
pauvr'garçon,
Aidé d'son ami
Kerouanton,
Larguer l'amarre du
pitit Pont
Le
Cur : Où
ça ptit Jean ?
A Recouvrance ...
Loguivy de la mer
Loguivy de la mer loguivy de la mer
tu regardes mourir tes derniers vrais marins
loguivy de la mer au fond de ton vieux port
sentassent les carcasses des bateaux déjà morts
ils reviennent encore à l'heure des marées s'asseoir sur le muret le long de la jetée ils regardent encore au delà de Bréhat respirant le parfum du vent qui les appelle mais s'il est révolu le temps des terres neuvas la race des marins chez nous ne s'en va pas
refrain
ils ont connu le temps où la voile était reine ils parlent des haubans des focs et des misaines de tout ce qui a fait le charme de leur vie et qu'ils emporteront avec eux dans l'oubli mais s'il est révolu le temps des caps-horniers il reste encore chez nous d'la graine d'aventurier
refrain
je n'ai jamais su dire ce que disent leurs yeux perdus dans ses visages burinés par le vent ces beaux visages d'hommes ces visages de vieux qui savent encore sourire et dire à nos vingt ans remettez vos cabans et rompez les amares allez y de l'avant et tenez bon la barre
tri martelod
Tri martelod yaouank, ra la la,
la digatra (Trois jeunes matelots)
Tri martelod yaouank o voned da veaji (Allaient en voyage)
O voned da veaji, gé, o voned da veaji, (Le vent les emmena)
Gand nael oant bet kaset, tra la la, la digatra (Vers un
pays nouveau)
Gand nael oant bet kaset beteg an douar nevez
E kichen mein ar veilh
(Près
de la pierre dun moulin)
O deus mouilhet o eriou
(Ils ont mouillé lancre)
Hag e-barz ar veilh-ze (Et dans ce moulin)
E oa eur zervichourez (Il y avait une servante)
Hag hi goulenn ganin
(Et
elle de me demander)
Pelech peus grêt konesañs
(Où fera ton
connaissance ? )
En Naonedn eur marhad, (A Nantes, au marché)
En eur joazis eur walenn (Nous choisirons un anneau)
Ni zimezo hon daou
(Nous
nous marierons tous deux)
Hag al barz eun tiegez
(Et nous irons dans une
maison)
Ni rai n tieegez mad (Nous aurons une bonne
maison)
Ha pa neus ket avantaj ! (Et pourquoi pas
davantage
)
Echu eo ma chanson
(Ma
chanson est finie,)
An hini oar a gano choaz, (Celui qui sait chantera
encore)
An hini oar a gano skler, (Celui qui sait chantera clair)
An hini oar a gontinu
(Celui qui sait la continue.)
la paimpolaise
Quittant ses
genêts et ses landes
Quand le Breton se fait marin
Pour aller aux pêches d'Islande
Voici quel est le doux refrain
Que le pauvre gars
Fredonne tout bas :
refrain:
J'aime Paimpol
et sa falaise
Son église et son Grand Pardon
J'aime surtout ma Paimpolaise
Qui m'attend au pays Breton
Quand les
marins quittent nos rives
Le vieux curé leur dit : bon vent
Priez souvent Monsieur Saint-Yves
Qui nous voit des cieux toujours bleus
Et le pauvre gars
Fredonne tout bas :
Le ciel
est moins bleu, n'en déplaise
A Saint-Yvon , notre patron
Que les yeux de la Paimpolaise
Qui m'attend au pays Breton
Guidé par
la petite étoile
Le vieux patron d'un côtre fin
Dit souvent que sa blanche voile
Semble l'aile du Séraphin
Et le pauvre gars
Fredonne tout bas :
Ta
voilure, mon vieux Jean Blaise
Est moins blanche au mât d'artimon
Que la coiffe de la Paimpolaise
Qui m'attend au pays Breton
Le brave
Islandais sans murmure,
Jette la ligne et le harpon,
Puis dans un relent de saumure,
Il se couche dans l'entrepont...
Et le pauvre gars
Soupire tout bas :
Je serions bien
mieux à mon aise,
Devant un joli feu d'ajonc,
A côté de la Paimpolaise,
Qui m'attend au pays Breton
Mais souvent
l'Océan qu'il dompte
Se réveille, lâche et cruel,
Et lorsque le soir, on se compte,
Bien des noms manquent à l'appel...
Et le pauvre gars
Fredonne tout bas :
Pour combattree
la flotte anglaise,
Comme il faut plus d'un moussaillon,
J'en caus'rons à ma Paimpolaise,
En rentrant au pays Breton.
Puis quand les
vagues le désigne,
L'appelant de sa grosse voix,
Le brave Islandais se résigne,
En faisant un signe de croix...
Et le pauvre gars
Quand vient le trépas,
Serrant la
médaille qu'il baise,
Glisse dans l'Océan sans fond
En songeant à la Paimpolaise
Qui l'attend au pays Breton.
Pauvre marin
Pauvre ma[FA]rin, revient de [DO7]guerre, tout [FA]doux. (Bis)
Tout [SIb]mal chau[FA]ssé, tout mal vê[DO]tu,
Pauvre marin, dou
reviens-tu, tout [FA]doux.
Madame, je
reviens de guerre, tout, doux. (Bis)
Quon apporte ici du
vin blanc
Que le marin boive en
passant tout doux.
Pauvre marin, se
mit à boire, tout doux. (Bis)
Se mit à boire, et à
chanter,
La belle hôtesse a
soupiré, tout doux.
Quavez-vous
donc, dame lhôtesse, tout doux (Bis)
Regrettez-vous votre vin
blanc,
Que le marin boit en
passant, tout doux.
Cest pas
mon vin, que je regrette, tout doux (Bis)
Mais cest la mort de
mon mari,
Monsieur vous ressemblez à
lui, tout doux.
Mais, dîtes
moi, dame lhôtesse, tout doux, (Bis)
Vous aviez de lui trois
enfants,
Vous en avez quatre à
présent, tout doux.
On ma
écrit, de ses nouvelles, tout doux (Bis)
Quil était mort et
enterré,
Et je me suis remarié,
tout doux.
Pauvre marin,
finit son verre, tout doux (Bis)
Tout mal vêtu, tout mal
chaussé,
Sen retourna au
bâtiment, tout doux.
La Danae
Cé [FA] tait une frégate, lon la,
Cé [DO7] tait une fré [FA]
gate,
Sapp' [DO7] lait « La Danaé »,
Larguez les [LA7] ris dans
les bass [REm] voiles
Sapp' [DO7] ait « La Danaé »
Larguez les [LA7] ris [DO7] dans les hu [FA] niers.
A son premier
voyage, lon la,
A son premier voyage,
La frégate a sombré
Et de tout
léquipage, lon, la,
Et de tout
léquipage,
Un gabier sest sauvé
Il aborde sur
une plage lon, la,
Il aborde sur une plage,
Il savait bien nager.
Il trouve sur le
rivage, lon, la,
Il trouve sur le rivage,
Une belle éplorée.
Pourquoi
pleurer, la belle lon, la,
Pourquoi pleurer la belle,
Pourquoi si tant pleurer.
Je pleure mon
pucelage, lon, la,
Je pleure mon pucelage,
Quest dans la mer
tombé.
Qudonnerez
vous, la belle, lon, la
Qudonnerez vous, la
belle,
A cui qui vous
lrendra .
Lui en ferait
offrande, lon, la,
Lui en ferait offrande,
Avec mon amitié
A la première
plonge, lon la,
A la première plonge
Lgabier na rien
trouvé.
A la centième
plonge lon, la,
A la centième plonge,
Lgabier sest
noyé.
Car jamais
pucelage, lon, la,
Car jamais pucelage,
Perdu, nest retrouvé
Traditionnel
Adieu foula', adieu mad'as
Adieu guenda , adieu collier-chou
Dou-dou à moi , y va pa'ti' (bis)
Hélas , hélas , c'est pou' toujou' (bis)
Bonjou' , monsieur le
capitaine
Bonjou' , monsieur le commandant
Moi veni' fai' an ti pétition (bis)
Pou' vous laisser dou-dou moi ,ben à moi (bis)
Mademoiselle , il est t'op
ta'
La consigne est déjà signée
Le navi' est su' la bouée (bis)
D'un instant , il va appa'eiller (bis)
Bel bateau a qui dans la
'eclade
Qui s'en dou-dou moi pou' mener ailleu'
Dou-dou à moi ,y va pa'ti' (bis)
Hélas , hélas c'est pour toujou' (bis)
Adieu foula', adieu mad'as
Adieu guenda , adieu collier-chou
Dou-dou à moi , y va pa'ti' (bis)
Hélas , hélas , c'est pou' toujou' (bis)
Il était un petit navire
Il était un petit navire Il était un petit navire Qui n'avait ja, ja, jamais navigué Qui n'avait ja, ja, jamais navigué Ohé, ohé... Ohé, ohé Matelot Matelot navigue sur les flots Ohé, ohé Matelot Matelot navigue sur les flots Il entreprit un long voyage Il entreprit un long voyage Sur la mer mé, mé, Méditérannée Sur la mer mé, mé, Méditérannée Ohé, ohé... Ohé, ohé Matelot Matelot navigue sur les flots Ohé, ohé Matelot Matelot navigue sur les flots Au bout de cinq à six semaines Au bout de cinq à six semaines Les vivres vin, vin, vinrent à manquer Les vivres vin, vin, vinrent à manquer Ohé, ohé... On tira z'à la courte paille On tira z'à la courte paille Pour savoir qui, qui, qui serait mangé Pour savoir qui, qui, qui serait mangé Ohé, ohé... Le sort tomba sur le plus jeune Le sort tomba sur le plus jeune Bien qu'il ne fut, fut, fut pas très épais Bien qu'il ne fut, fut, fut pas très épais Ohé, ohé... On cherche alors à quelle sauce On cherche alors à quelle sauce Le pauvre enfant se, se, serait mangé Le pauvre enfant se, se, serait mangé Ohé, ohé... L'un voulait qu'on le mit à frire L'un voulait qu'on le mit à frire L'autre voulait le, le fricasser L'autre voulait le, le fricasser Ohé, ohé... |
Pendant qu'ainsi on
délibère Pendant qu'ainsi on délibère Il monta sur, sur, sur, le grand hunier Il monta sur, sur, sur, le grand hunier Ohé, ohé... Ohé, ohé Matelot Matelot navigue sur les flots Ohé, ohé Matelot Matelot navigue sur les flots Il fit au ciel une prière Il fit au ciel une prière Interrogeant, geant, geant l'immensité Interrogeant, geant, geant l'immensité Ohé, ohé... Ohé, ohé Matelot Matelot navigue sur les flots Ohé, ohé Matelot Matelot navigue sur les flots O sainte Vierge, ô ma patronne O sainte Vierge, ô ma patronne Empêchez-les, les, les de me manger Empêchez-les, les, les de me manger Ohé, ohé... Au même instant un grand miracle Au même instant un grand miracle Pour l'enfant fut, fut, fut réalisé Pour l'enfant fut, fut, fut réalisé Ohé, ohé... Des p'tits poissons dans le navire Des p'tits poissons dans le navire Sautèrent bientôt, tôt, tôt par milliers Sautèrent bientôt, tôt, tôt par milliers Ohé, ohé... On les prit on les mit à frire On les prit on les mit à frire Et le p'tit mousse, mousse, mousse fut sauvé Et le p'tit mousse, mousse, mousse fut sauvé Ohé, ohé... |
LES GARS DE LA MARINE
Quand on est
matelot ,
On est toujours sur l'eau.
On visite le monde ;
C'est le métier le plus
beau . ( bis )
Du pôle sud au pôle nord
;
Dans chaque petit port,
Plus d'une fille blonde,
Nous garde ses trésors. (
bis )
Nous n'avons pas de pognon,
Mais comme compensation,
A toutes nous donnons,
Un p'tit morceau d'not '
pompom .
REFRAIN
C'est nous les gars de la
Marine,
Quand on est dans les Cols
Bleus,
On a jamais froid aux yeux.
Partout, du Chili jusqu'en
Chine
On les reçoit à bras
ouverts
Ces vieux loups de mer .
Quand une fille nous
chagrine ,
On se console avec la mer
(avec la mer).
C'est nous les gars de la
Marine ,
Du plus p'tit jusqu'au plus
grand ,
Du mousaillon au Commandant
.
Les amours d'un
Col Bleu
Ca n'dure qu' un jour ou
deux,
A peine le temps de
s'plaire
Et de se dire adieu. (bis)
On a un peu de chagrin,
Ca passe comme un grain.
Ces plaisirs de la terre
C'est pas pour les marins
(bis)
Nous n'avons pas le droit
De vivre sous un toit .
Pourquoi une moitié
Quand on a le monde entier .
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